En route vers la capitale ( avec un marchand o.o ) !

[Tear] Ah ah ! Je me demande lequel des deux je dois encourager, le petit mage ou le bandit…

Rindar s’approche d'un autre l’ennemi se préparant à attaquer Nomis dans le dos et pare une attaque de sa part grâce à son épée, tout en lui enfonçant une dague dans le ventre à l’aide de son autre main ; le marchand, blasé, se parle à lui-même.

[Tear] C’est moins marrant quand Rindar participe, on sait déjà qui va gagner.

Et il continue de manger sa pomme.

Lorsque Rindar retira sa dague, un long filet de sang jaillit manquant d’éclabousser l’espion en même temps que le sol. Le bandit se tordit de douleur, et cracha un peu d’hémoglobines. L’épéiste eut un rictus et reprit de plus belle. Le gredin fut attaqué maintes fois et ne pouvant se défendre se laisse tomber au sol. Rindar lui passa son épée à travers la gorge. Il émit un dernier râle puis ses yeux se fermèrent.
Ensuite l’espion se retourna vers Nomis qui tentait de faire face à son adversaire, d’ailleurs il avait l’air d’être en bonne voix ; le pillard a le visage brûlé. Bien que cette douleur décuplât sa rage, il ne pouvait pas attaquer correctement. Néanmoins, Rindar vint prêter main forte à l’apprenti magicien.

[ Dernier poste. T__T ]

Spoiler:

Tear voit le chef des bandits s’effondrer en poussant un dernier râle répugnant ; il commence à applaudir lentement en esquissant un sourire.

[Tear] Bravo, bravo, bravo… depuis que je voyage avec vous, vous avez dû tuer plus d’une douzaine de bandits… vous comptez envoyer en enfer toutes les personnes que nous allons croiser ? Pas que ça me gène, mais je trouve votre méthode assez… étrange.

Le marchand se lève de son fauteuil improvisé, sans oublier de donner un dernier coup de pied dans celui-ci, et double Vladeo pour se placer devant lui.

[Tear] Une seconde… si j’ai bien compris, le fait que vous ayez une mission justifie que vous ôtiez la vie à tous ceux que vous croisez ? Comme dirait Rindar : ça ne manque pas de sel.

Le mage le dévisage d’un regard froid qui fait frémir le jeune homme, mais celui-ci ne se démonte pas et reprend.

[Tear] Personnellement, je pense que cette méthode ne va que vous attirer plus d’ennuis. Et surtout, il y a plus discret ! A ce rythme vous serez rapidement repéré : c’est pas courant un groupe d’individus capables de tuer les bandits de quatre coups d’épée traînant sur les chemins.

Une lueur soudaine… ça y est, il se souvient de qui est ce Zanmato, la personne leur ayant confié cette mission si « secrète » ! Et donc qui est, logiquement, le général Gilgas.

[Tear] Huhuhu… c’est bon, vous vous êtes échauffé la voix comme il faut ?

Reprenant confiance suite a cette révélation, car on est toujours plus à l’aise quand on sait dans quoi on s’est fourré, le marchand continue.

[Tear] Frère cadet du général Gilgas, vous dites ? C’est… amusant. En gros pour un quelconque titre vous vous attribuez le droit de vie ou de mort ?

Le jeune homme se met soudain à rire, un rire léger et presque silencieux.

[Tear] Vous avez fini de raconter n’importe quoi ? J’ai bien compris que votre ego est surdimensionné, pas la peine d’en rajouter à chaque fois. Il reste que votre mission dans la capitale semble être « secrète » et qu’en tuant tout le monde vous finirez vite par être repérer, quoi que vous en dissiez. En plus, si je puis me permettre, il y a plus « discret » comme tenue…

Désignant du bras la charrette.

[Tear] Il se trouve que j’ai une alternative évitant trop de problèmes supplémentaires ou pouvant garantir un plus grand effet de surprise, ce qui est déjà une avancée. Mais si vous préférez faire rater votre « mission » pour pouvoir frimer un peu en tuant des bandits, ou en ME tuant parce que je ne partage pas votre avis, c’est votre droit, mais soyez garantit que dans un tel cas je me défendrais et que j’excelle dans les coups bas et tordus, pas vraiment loyaux ni connus, du moment que ça me permet de m’en tirer.

Bon, c’est vrai qu’il a pas franchement le gabarit pour tenir tête a ce type, mais il a déjà vu a quoi ressemblait son meilleur sort, ce qui est suffisant pour éviter une effet de surprise en sa défaveur et trouver une occasion pour s’enfuir. Certes, les excès de confiance, c’est pas toujours ça, mais dans de tels circonstances faire profil bas serait admettre être en tord…

[Tear] Une décision, frère cadet du général Gilgas ?

[Tear] Ah… ah ah… ah ah ah ! En plus, vous mentez ? Dois je vous rappeler que quand vous avez parler de me tuer, si je m’avère être gênant, à Nomis, j’étais derrière ? Votre mémoire me semble bien sélective…

Prenant une voix plus calme pour être dans le ton de la conversation.

[Tear] Mon dos est suffisamment large pour une personne de plus, je vais donc continuer. Je n’ai jamais parler de ne pas affronter les bandits, mais les tuer est… complètement stupide. Ceux-ci ont dit avoir enlevé des gosses à un moment, peut être en détiennent ils toujours. Auquel cas, s’ils sont séquestré sans personne pour les nourrir dans un lieu suffisamment secret, il vont mourir de faim. C’est peut être ce que vous voulez ?

Le marchand se place devant Vladeo.

[Tear] Et arrêtez d’avancer, vous voyez bien qu’il fait nuit. N’avions nous pas décidé de monter le camp peu avant l’attaque ? Bon. Votre méthode, fort « louable » si on vous écoute, ne change rien à l’absence de discrétion dont vous faites preuve.

Désignant sa prisonnière, toujours inconscient, de la main.

[Tear] En plus, votre intelligence m’épate ! Vous avez dévoilé votre identité devant un ennemi qui peut très bien simuler le sommeil, et une personne aussi peu fiable que moi. Cette femme est donc condamnée à mourir maintenant, parce que d’un côté elle sait peut être trop de choses et que la ramener à la justice de la prochaine ville casserait tout. Magnifique…
Je suis tout aussi gênant, sachant que nous allons nous séparer à l’arriver en ville et que je peux très bien vous dénoncer si j’ai quelque chose à y gagner, sachant que même sans connaître l’objectif votre identité, vu les tensions actuelles, devrait suffire. Alors maintenant, que faire ? Se débarrasser des gêneurs ou me faire confiance quelques minutes ? Personnellement, je préfèrerait la seconde possibilité.

Le jeune homme tourne le dos et retourne à côté de sa charrette ; il saucissonne un peu plus sa prisonnière pour empêcher le moindre mouvement et la cache au fond de la carriole. Il sort également quelques vieilles fripes et désigne un amas de foin.

[Tear] Voici de quoi passer inaperçu, si jamais vous optez pour me faire un tout petit peu confiance. Les bandits préfèrent dépouiller les riches que les pauvres transportant du foin, et même s’ils attaquent ils ne s’attendront pas à se prendre des sorts et autres coups d’épées.

"Ey le boulet... Si tu veux savoir pourquoi ils n'ont pas laissé mes camarades en vie, je vais te le faire savoir!"

Sans même que Vladeo ou quelqu'un d'autre s'en soit rendu copte, la femme s'était relevée et tenait, une nouvelle fois, en joue le marchand. Les liens qui la maintenait précédement prisonnière gisaient sur le sol, et son poignard semblait différent de l'arme précédente qu'elle tenait. Une arme cache sans doute.

"T'as jamais entendu parlé du "tuer ou être tuer"? T'es vraiment un marchand? On est pas des villageois, on est des bandits! J'hésiterais pas à te trancher la gorge pour manger, j'hésiterais pas à tuer un gosse pour m'enrichire et j'hésiterais pas non plus à tuer un de mes pote collègue pour mon sortir vivant. Riche? Pauvre? On s'en fout. Ils ont de l'argent, et nous c'est ce qu'on veut. J'ai rien compris à votre histoire de discrétion ou d'identité, mais tout ce que je vien d'apprendre c'est que vous valez un sacré paquet de pognon, et que maintenant que vous avez tué Jéms, je vous tuerais tous!"

La haine, mélée à une sorte de tristesse brillait dans les yeux de l'assaillante.

"Alors dis moi, qu'est ce que tu compte faire? M'assomer? Je t'attends. Je te traquerais jusqu'à ce que je te retrouve et je te tuerais toi et tes camarades de jeu. Me conduire en ville? Je vous tuerais tous avant. T'as l'air d'avoir un sens logique mon vieux, mais il te manque étrangement de l'expérience de la vie pour un marchand...
Ah ouai, encore une chose. Apprend à faire des noeuds, ou au moins désarme entièrement celle que t'attache la prochaine fois... Amateur."

La porteuse du poignard porta ensuite un regard torve au mage qui se tenait devant elle.

"Alors, vous faites quoi? Vous me laissez le tuer ou vous êtes trop louable pour laisser faire ça? Je vous laisse le choix: Soit je le tue, soit vous me laissez partir avec un "dédommagement". Montant fixé par moi-même, bien évidement... Je suis pas débile, j'ai déjà été capturée plus d'une fois avec Jéms... Je connais vos promesses du style "oui bien sur et vlà que je te plante juste après". Inutile de tenter un truc dans le genre."

[Tear] Malheureusement, il semble que vous ayez raison…

Le marchand met ses mains derrière la tête.

[Tear] De toute façon vous étés déjà condamnée…
[Gessy] Qu’es-ce que tu racontes ?
[Tear] Je te l’ai expliqué tout à l’heure, ils se contrefichent de moi. Et au cas où tu ne l’aurais pas compris, ils préfèrent tuer des bandits pour protéger le « peuple » en général, quitte à faire des sacrifices. Je voulais éviter un autre meurtre, c’est tout…

Soudain, le jeune homme recule violement et s’écrase sur son adversaire. Celle-ci, suite au choc, est déstabilisée et son bras glisse sur le côté, faisant une entaille sur le visage de sa « victime ». Le marchand lui donne un coup de boule et lui arrache le couteau pour ensuite se relever rapidement.

[Tear] Tant pis.

Et il lui plante l’arme qu’il vient de lui substituer… dans la main droite. La jeune femme pousse un hurlement de douleur.

[Tear] Essai un peu de faire joujou avec un couteau maintenant. Tu peux en avoir autant que tu veux à présent…

Et sur ces mots, il lui plante sa propre dague dans l’autre main ; Gessy est comme « plantée » dans le sol.

* Jolie réflexe ... *

Vladeo s'avança. Ses pieds au niveaux de la tête de la bandit, il lui lanca:

- Tu pensais vraiment pouvoir nous tuer ... ?

Il donna un violent coup de pied dans la mâchoire de la brigande, et se retourna vers Tear.

- Vois-tu, tu peux avoir raison, tu peux me contre-dire à la moindre de mes paroles, même si tu es dans le juste, c'est comme ça; le peu de visage qu'on voyait de lui s'attrista, je tuerai ceux qui s'interposeront à ma mission, mais de manière hostile, abrutie de marchand è.é !

Ce n'était plus du tout le mage sombre et froid qui parlait, mais un homme complètement ouvert.

- 'Tain tu traine 365 jours de l'années dans la boue et tu me contre-dit à chaque phrase ! mais je suis le frère du générale Gilga bordel è____é !

Tout en parlant, Vladeo donnait des coups de pieds de plus en plus fort dans la tête a Gessy.

- Et pourquoi te tuerai-je ?! parce que tu connais mon identité ?! Mais pas besoin de savoir qui je suis pour faire capoter la mission GROS blaireau è.é !!!

Les quelques dents du bandits tombaient de plus en plus de sa machoire.

- Alors maintenant on installe le camps et t'arrête de me sortir tes phrases de PARANOÏAQUE !!!

Vladeo enfonca un ultime coup sur le crâne de Gessy. La tete fit une rotationsur le coup qui lui brisa les os de celui-ci. Elle était morte à présent.

Euh… mais bon sang, où es t’il tombé ? Ce type est encore un cas à lui tout seul…

[Tear] Euh… bien. Je… je vais chercher de quoi faire la cuisine.

Jamais le marchand n’avait été aussi déstabilisé. Ce Vladeo semble avoir deux personnalités mais reste aussi dangereux dans les deux cas ; à la place d’un psychopathe voici un homme au comportement puéril et totalement imprévisible… rien de mieux pour se prendre un sort « perdu » en cas de dispute.

[Tear] Oh, si déjà vous êtes à coté, vous pouvez juste me repasser ma dague ? C'est celle plantée dans la main gauche, juste là.

Et il commence à chercher de quoi nourrir le groupe.

Vladeo arracha les deux dagues des mains du bandits et les donna à Tear.

- Tiens prend l'autre aussi, tu pourra la vendre à bon prix je pense...

Il était apparemment redevenus comme avant, mais sa voix n'avait plus sa froideur habituelle.

- 'Tain...Nomis, prêtes moi ton tome de feu là...

Nomis: Si je puis me permettre, maître, vous êtes mage de vent, et ...

- ... Mais je sais me servir du feu, ne t'inquiète pas.
* " Maître " HuHu...*

Vladeo prit les effets personnel du bandit; un petit couteau pour éplucher les légumes et les fruits, et une amulette qu'il mit de côté.
Il déplaca le corps hors du camps, lança un sort de flamme pour le consumer.

- Tear, tu peux prendre ses autres affaires, si ca intéresse personne.

C'était la première fois que le mage appelait le marchand par son prénom.

Spoiler:

[Tear] Déjà fait quand je l’ai saucissonnée tout à l’heure.

Le marchand empoche les deux dagues et recommence à préparer le repas.

Un peu plus tard, le groupe s’installe autour du feu car la nuit est tombée (en espérant qu’elle ne se soit pas fait mal…). Tear fait passer un verre d’eau à chaque membre de la petite compagnie tout en gardant l’un d’eux pour sa consommation personnelle.
Vladeo dévisage son propre gobelet puis celui de son voisin Rindar, avant de s’exclamer :

[Vladeo] C’est quoi ces machins verts qui flottent dans le mien ?...
[Tear] Oh, ça ? Des plantes pour calmer les nerfs.

En disant ça, le jeune homme arbore un grand sourire et sort une poêle pour préparer le repas.

La mâchoire de Vladeo se crispa. Il prit les plantes et les tendit au renard, qui les repoussa d'un air dégouté. Vladeo les jeta derrière lui.

Nomis: Monsieur l'marchand, qu'est-ce qu'on mange ? ...J'ai faim ^^'

Rindar: Il est vrai que mon estomac me tiraille aussi...

[Tear] Une omelette aux champignons.

Le marchand vient juste de briser un autre des œufs, qu’il avait pris dans le poulailler, au dessus de la poêle.

[Tear] Par contre que je préfèrerait savoir tout de suite qui ne digère pas les champignons ici, pour éviter des problèmes d’estomacs demain et de me faire accuser d’empoisonnement.

Tout en disant ça, le marchand sort de la viande séchée pour sa consommation personnelle et celle de Rifis.

Nomis: Pour ma part, je n'ai aucun problème avec les champignons...tant qu'ils soient comestibles...

Nomis attendit que le repas soit prêt. Il y avait longtemps qu'il n'avait pas mangé de vrai repas. Depuis le débuts du voyage, ce ne fut que des petits repas pour remplir un peu osn estomac.

Le marchand tend l’oreille.

[Tear] Je n’ai pas bien compris… double ration de champignons, c’est ça ?

Et il casse un nouvel œuf au dessus de son instrument de cuisine, en rajoutant des herbes pour relever le goût.

[Tear] Plein de champignons ? Ok, ça marche !

Et il met les champignons, qu’il avait préalablement coupés, dans la poêle.